Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
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Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Pour rappel, après avoir pris un avion mi mars pour Mexico, nous sommes revenus dar dar le 21 mars pour nous confiner dans notre pays. Les choses ont très rapidement changé et nous avons dû mettre un terme provisoire à notre voyage en Amérique du sud…
En attente de quoi ? Nul ne le sait.
Bien évidemment, dans les trois avions que nous avons pris, nous étions un petit nombre à porter des masques et donc, nous avons chopé le Covid. Pour ma part, 5 jours après notre retour, sans trop savoir ce que c’était, pour Caroline, plus sérieusement atteinte, après les tests de contrôle, ce fut une certitude.
Résultat, de 14 jours de mise au vert, nous sommes passés à 30 jours !
Pas très drôle, même si nous étions dans un gîte à la campagne.
Après ce laps de temps, nous avons commencé à revoir notre famille, quelques amis, puis, début juin, le déconfinement se prolonge timidement mais sûrement, nous avons gagné la première partie.
Nous avons, entre temps déménagé dans un autre gîte plus confortable sur la Route de la Marache qui traverse le champ de bataille de Waterloo. Nous sommes dans une situation spéciale puisque notre maison est encore louée pour 18 mois. Nous sommes revenus avec deux sacs de voyage pour une période indéterminée mais que nous ne souhaitons pas trop longue…
Une superbe vue dans un site classé nous permet de belles balades quotidiennes où nous foulons le sol qui fut le témoin de la défaite de l’armée de Napoléon en 1815.
Dieu merci qu’il n’ai pas gagné, grâce à lui, nous ne sommes pas Français. Ouf, nous l’avons échappé belle.
De plus, nous avons gagné notre indépendance 15 ans plus tard. Vive la Belgique !
Oui, un peu de chauvinisme ne fait jamais de tord, même si ici, rien n’est parfait non plus J J J
Aucun voyage hors Europe n’est envisageable. Interdiction de se rendre hors Europe, sauf pour motif « Impératif ».
Mi juin, sur une video de la famille Coste qui vit au Mexique, j’apprends qu’ils viennent d’accueillir une jeune fille au pair pour les mois d’été. Elle vient de France. Comment a-t-elle pu s’y rendre ?
Tout simplement en prenant l’avion via Amsterdam.
Donc, il y a bien quelques avions qui continuent à voler vers le Mexique.
En effet, Air France, Aeromexico, KLM et Lufthansa opèrent chacun 2 à 3 vols par semaine.
Personne n’en parle, le Ministère des Affaires Etrangère interdit toujours les déplacements non essentiels.
Mais quel en est la définition ?
Nous interrogeons l’Ambassade mexicaine à Bruxelles, l’Ambassade de Belgique à Mexico, nous prenons même personnellement contact avec le consul à Mexico.
Personne ne peut nous dire exactement ce que l’on entend par « Essentiel »
Depuis notre retour, je m’informe quotidiennement sur l’évolution de la situation sanitaire en Europe mais aussi au Mexique.
Nous sommes en contact régulièrement avec un membre de la famille de Caroline qui habite Mexico qui nous dépeint une situation plutôt mauvaise depuis fin Mars…
Et si fin juin, les chiffres sont très bons en Europe, ils ne font qu’augmenter au Mexique même si quotidiennement, le ministre de la santé affirme à le presse que tout est sous contrôle et qu’ils arrivent dans le haut de la courbe et que cela va diminuer incessamment sous peu… Du grand n’importe quoi. Depuis Mars, cela ne fait qu’augmenter, nous en sommes à 600.700 morts quotidiennement et 5.000 à 6.000 dépistés.
Les vacances approchent et leurs lots de revenants ne va pas améliorer les statistiques.
Au Mexique, l’économie est à l’arrêt, il n’y a pas de subsides comme dans nos contrées et l’usine Audi de Puebla doit livrer ses Q5 à l’Europe, les USA ont besoin de produits manufacturés et le peuple commence à ne plus savoir se nourrir. Les cartels de la drogue prennent d’ailleurs le relai là où le gouvernement est impuissant. Ce sont les barons de la drogue qui nourrissent le peuple. Quelles en seront les conséquences pour l’avenir ?
La question se pose donc ainsi : Le camion, s’il est bien en sécurité à Teotihuacan, restera-t-il pour 3, 6 mois supplémentaires à nous attendre ? Peut être même bien qu’une année s’écoulera avant que nous puissions disposer tous d’un vaccin nous permettant de reprendre l’avion.
Un ami, ancien voyageur qui s’est installé au Chili, me confirme qu’il faudra oublier de vouloir voyager en Amérique du Sud les prochaines années, que les habitants reprochent aux touristes d’avoir apporté cette maladie qui tue les leurs. Bref, nous ne sommes plus les bien venus, même s’ils sont conscients que nous apportons des devises. La peur de l’étranger s’est installée, l’insécurité aussi est grandissante et il n’est pas impossible qu’une révolution ici et là éclate dans le futur.
Le cousin mexicain nous dit que l’insécurité est grandissante, que rien ne s’améliore.
Nous sommes alors début juillet…et je n’ai plus envie de laisser le camion sur place plus longtemps.
Rechercher notre maison roulante est-elle une raison essentielle vu que nous sommes sans logement ? Que faire ?
En attente de quoi ? Nul ne le sait.
Bien évidemment, dans les trois avions que nous avons pris, nous étions un petit nombre à porter des masques et donc, nous avons chopé le Covid. Pour ma part, 5 jours après notre retour, sans trop savoir ce que c’était, pour Caroline, plus sérieusement atteinte, après les tests de contrôle, ce fut une certitude.
Résultat, de 14 jours de mise au vert, nous sommes passés à 30 jours !
Pas très drôle, même si nous étions dans un gîte à la campagne.
Après ce laps de temps, nous avons commencé à revoir notre famille, quelques amis, puis, début juin, le déconfinement se prolonge timidement mais sûrement, nous avons gagné la première partie.
Nous avons, entre temps déménagé dans un autre gîte plus confortable sur la Route de la Marache qui traverse le champ de bataille de Waterloo. Nous sommes dans une situation spéciale puisque notre maison est encore louée pour 18 mois. Nous sommes revenus avec deux sacs de voyage pour une période indéterminée mais que nous ne souhaitons pas trop longue…
Une superbe vue dans un site classé nous permet de belles balades quotidiennes où nous foulons le sol qui fut le témoin de la défaite de l’armée de Napoléon en 1815.
Dieu merci qu’il n’ai pas gagné, grâce à lui, nous ne sommes pas Français. Ouf, nous l’avons échappé belle.
De plus, nous avons gagné notre indépendance 15 ans plus tard. Vive la Belgique !
Oui, un peu de chauvinisme ne fait jamais de tord, même si ici, rien n’est parfait non plus J J J
Aucun voyage hors Europe n’est envisageable. Interdiction de se rendre hors Europe, sauf pour motif « Impératif ».
Mi juin, sur une video de la famille Coste qui vit au Mexique, j’apprends qu’ils viennent d’accueillir une jeune fille au pair pour les mois d’été. Elle vient de France. Comment a-t-elle pu s’y rendre ?
Tout simplement en prenant l’avion via Amsterdam.
Donc, il y a bien quelques avions qui continuent à voler vers le Mexique.
En effet, Air France, Aeromexico, KLM et Lufthansa opèrent chacun 2 à 3 vols par semaine.
Personne n’en parle, le Ministère des Affaires Etrangère interdit toujours les déplacements non essentiels.
Mais quel en est la définition ?
Nous interrogeons l’Ambassade mexicaine à Bruxelles, l’Ambassade de Belgique à Mexico, nous prenons même personnellement contact avec le consul à Mexico.
Personne ne peut nous dire exactement ce que l’on entend par « Essentiel »
Depuis notre retour, je m’informe quotidiennement sur l’évolution de la situation sanitaire en Europe mais aussi au Mexique.
Nous sommes en contact régulièrement avec un membre de la famille de Caroline qui habite Mexico qui nous dépeint une situation plutôt mauvaise depuis fin Mars…
Et si fin juin, les chiffres sont très bons en Europe, ils ne font qu’augmenter au Mexique même si quotidiennement, le ministre de la santé affirme à le presse que tout est sous contrôle et qu’ils arrivent dans le haut de la courbe et que cela va diminuer incessamment sous peu… Du grand n’importe quoi. Depuis Mars, cela ne fait qu’augmenter, nous en sommes à 600.700 morts quotidiennement et 5.000 à 6.000 dépistés.
Les vacances approchent et leurs lots de revenants ne va pas améliorer les statistiques.
Au Mexique, l’économie est à l’arrêt, il n’y a pas de subsides comme dans nos contrées et l’usine Audi de Puebla doit livrer ses Q5 à l’Europe, les USA ont besoin de produits manufacturés et le peuple commence à ne plus savoir se nourrir. Les cartels de la drogue prennent d’ailleurs le relai là où le gouvernement est impuissant. Ce sont les barons de la drogue qui nourrissent le peuple. Quelles en seront les conséquences pour l’avenir ?
La question se pose donc ainsi : Le camion, s’il est bien en sécurité à Teotihuacan, restera-t-il pour 3, 6 mois supplémentaires à nous attendre ? Peut être même bien qu’une année s’écoulera avant que nous puissions disposer tous d’un vaccin nous permettant de reprendre l’avion.
Un ami, ancien voyageur qui s’est installé au Chili, me confirme qu’il faudra oublier de vouloir voyager en Amérique du Sud les prochaines années, que les habitants reprochent aux touristes d’avoir apporté cette maladie qui tue les leurs. Bref, nous ne sommes plus les bien venus, même s’ils sont conscients que nous apportons des devises. La peur de l’étranger s’est installée, l’insécurité aussi est grandissante et il n’est pas impossible qu’une révolution ici et là éclate dans le futur.
Le cousin mexicain nous dit que l’insécurité est grandissante, que rien ne s’améliore.
Nous sommes alors début juillet…et je n’ai plus envie de laisser le camion sur place plus longtemps.
Rechercher notre maison roulante est-elle une raison essentielle vu que nous sommes sans logement ? Que faire ?
CLICLAC- Localisation : Bruxelles
Messages : 626
Age : 70
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Bonjour à vous deux,
Merci pour ce message qui relate votre situation. Voici rapidement comment je m'organiserai. Tout d’abords le camion étant en sécurité il n'y a pas urgence pour organiser le voyage retour. Personnellement lorsqu'il a fallut que je stoppe mon voyage et que je rentre en France . Voici comment je me suis organisé.
Rejoindre Mexico City et s''installer à Téotihuacan. Prendre contact avec la compagnie maritime à Véracruz pour organiser le transport du camion avec un départ à la première opportunité. Pour ma part je me suis installer à Véracruz pendant 15 jours en attendant la date du départ.Puis nous avons pris un vol Véracruz México Paris Bordeaux sur Air-France. La camion nous a été livré au Havres après un mois de navigation.
A cette époque, la situation était plus simple. Mais il doit bien avoir des avions qui rejoignent le Mexique.
Je vais rechercher mon dossier pour te donner toutes les infos et les contacts.
Jean-Marie
Merci pour ce message qui relate votre situation. Voici rapidement comment je m'organiserai. Tout d’abords le camion étant en sécurité il n'y a pas urgence pour organiser le voyage retour. Personnellement lorsqu'il a fallut que je stoppe mon voyage et que je rentre en France . Voici comment je me suis organisé.
Rejoindre Mexico City et s''installer à Téotihuacan. Prendre contact avec la compagnie maritime à Véracruz pour organiser le transport du camion avec un départ à la première opportunité. Pour ma part je me suis installer à Véracruz pendant 15 jours en attendant la date du départ.Puis nous avons pris un vol Véracruz México Paris Bordeaux sur Air-France. La camion nous a été livré au Havres après un mois de navigation.
A cette époque, la situation était plus simple. Mais il doit bien avoir des avions qui rejoignent le Mexique.
Je vais rechercher mon dossier pour te donner toutes les infos et les contacts.
Jean-Marie
Jean-Marie- Admin
- Localisation : 33950 Claouey France
Messages : 1670
Age : 75
Date d'inscription : 05/07/2011
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Merci JM il n’est pas nécessaire de me répondre car la suite arrive..,
Suite au prochain numéro.
Suite au prochain numéro.
CLICLAC- Localisation : Bruxelles
Messages : 626
Age : 70
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
La raison, je la considère essentiel, et si le Consul de Belgique à Mexico me met en garde sur le fait que je risque d’être refoulé à la frontière. L’ensemble des sites touristiques sont fermés, certains hôtels peuvent ouvrir à 30 % de leur capacité, après visite des services de « Saludad ». Nous savons que les voyageurs restés ne sont pas toujours bien accueillis. Parfois avec méfiance, parfois avec une arme…
Une lettre est traduite en espagnole et explique la raison de notre venue, amplifiant notre désarroi et notre situation de SDF.
Nous avons contacté des voyageurs restés sur place au Mexique pour leur demander comment se passe la circulation dans les états que nous allons traverser. Le feu est vert !
Il y a toujours deux bateaux par mois d’après IVSS.
Demande de devis, prise de contact avec un transitaire : Cevertam. Nous leur envoyons copie des documents dont ils ont besoin afin de commencer la procédure. Ils nous annoncent que le délai est très court (nous voulons le bateau du dimanche 19/7 ) mais ils vont faire le maximum. Suivant l’humeur de la douane, il faut entre 3 et 4 jours, depuis le début des formalités, pour avoir le papier d’exportation, dernier document pour que le camion soit chargé.
Aeromexico propose un vol A/R de base avec uniquement un sac cabine pour 650 €.
Nous n’hésitons plus, après le TGV Bruxelles-Paris, nous voilà donc à Charles de Gaulle le 09/07 au soir dans un aéroport désert, devant une douane qui ne nous demande aucune explication sur la raison de notre départ. A l’enregistrement non plus…
Après prise de température et 11 heures de vol, nous arrivons donc le vendredi matin à 4 heures.
Moment tant attendu, Le moment de Vérité : la douane mexicaine. Va-t-on nous accepter ?
Une charmante douanière voit arrivé de loin quelques personnes venues de France…
« Vous venez faire du tourisme « nous demande-t-elle ?
Caroline commence une explication dans un espagnol scolaire, que non, nous venons rapatrier…. Elle n’a pas le temps de finir sa phrase, le couperet ne tombe pas, c’est son cachet qui s’abat sur nos deux passeports, trois mois de visa. Nous poursuivons notre chemin ! Nous n’en demandons pas plus.
Et la belle lettre d’explication ? Poubelle !!!
Mais alors quoi ? On peut rentrer au Mexique aussi facilement ? Pourquoi nous a-t-on mis alors en garde ? Pour nous dissuader très certainement.
Nous attendons 7 heures du matin dans un aéroport de Mexico aussi vide qu’une gare française un jour de grève nationale.
Après avoir enfilés des combinaisons de peintre, affublés de nos masques et visières, nous nous rendons en taxi chez Mina au camping de Teotihuacan.
Peu de monde dans les rues, peu de voitures, bizarre, nous sommes pourtant vendredi matin. Tout le monde porte le masque en rue.
Une lettre est traduite en espagnole et explique la raison de notre venue, amplifiant notre désarroi et notre situation de SDF.
Nous avons contacté des voyageurs restés sur place au Mexique pour leur demander comment se passe la circulation dans les états que nous allons traverser. Le feu est vert !
Il y a toujours deux bateaux par mois d’après IVSS.
Demande de devis, prise de contact avec un transitaire : Cevertam. Nous leur envoyons copie des documents dont ils ont besoin afin de commencer la procédure. Ils nous annoncent que le délai est très court (nous voulons le bateau du dimanche 19/7 ) mais ils vont faire le maximum. Suivant l’humeur de la douane, il faut entre 3 et 4 jours, depuis le début des formalités, pour avoir le papier d’exportation, dernier document pour que le camion soit chargé.
Aeromexico propose un vol A/R de base avec uniquement un sac cabine pour 650 €.
Nous n’hésitons plus, après le TGV Bruxelles-Paris, nous voilà donc à Charles de Gaulle le 09/07 au soir dans un aéroport désert, devant une douane qui ne nous demande aucune explication sur la raison de notre départ. A l’enregistrement non plus…
Après prise de température et 11 heures de vol, nous arrivons donc le vendredi matin à 4 heures.
Moment tant attendu, Le moment de Vérité : la douane mexicaine. Va-t-on nous accepter ?
Une charmante douanière voit arrivé de loin quelques personnes venues de France…
« Vous venez faire du tourisme « nous demande-t-elle ?
Caroline commence une explication dans un espagnol scolaire, que non, nous venons rapatrier…. Elle n’a pas le temps de finir sa phrase, le couperet ne tombe pas, c’est son cachet qui s’abat sur nos deux passeports, trois mois de visa. Nous poursuivons notre chemin ! Nous n’en demandons pas plus.
Et la belle lettre d’explication ? Poubelle !!!
Mais alors quoi ? On peut rentrer au Mexique aussi facilement ? Pourquoi nous a-t-on mis alors en garde ? Pour nous dissuader très certainement.
Nous attendons 7 heures du matin dans un aéroport de Mexico aussi vide qu’une gare française un jour de grève nationale.
Après avoir enfilés des combinaisons de peintre, affublés de nos masques et visières, nous nous rendons en taxi chez Mina au camping de Teotihuacan.
Peu de monde dans les rues, peu de voitures, bizarre, nous sommes pourtant vendredi matin. Tout le monde porte le masque en rue.
CLICLAC- Localisation : Bruxelles
Messages : 626
Age : 70
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Nous retrouvons Epicureman tel que nous l’avions laissé. Il était temps de le bouger, il commençait à prendre racine dans la pelouse.

Mina, la bien sympathique propriétaire du camping, nous dit ne plus sortir qu’exceptionnellement. Sa plus jeune fille qui dispose d’un cabinet dentaire dans la maison ne reçoit pratiquement plus de patient depuis 4 mois. La vie à Teotihuacan semble s’être arrêtée. La vie ne ressemble plus à ce qu’elle était en mars dernier.
Nous sommes bien gardé par les chiens de Mina. Ils ont l'air sympa, mais ils peuvent se transformer en véritables tuers.

Après un peu de repos et la mise en ordre du camion, nous rencontrons un jeune couple de belge qui revient juste de Veracruz où ils ont passé la semaine pour renvoyer un véhicule d’amis. Il leur a fallu 5 jours. Pas mal de soucis vu qu’ils ne sont pas les propriétaires…Un document notarial a même dû être envoyé par DHL depuis la Belgique.
Ils nous annoncent que le climat à Veracruz est pénible : il y fait beaucoup plus chaud et très humide. Nous sommes prévenus aussi que la douane exige de vider l‘ensemble du camion en plein soleil, sur du macadam brûlant et que cela peu durer…La nourriture et les liquides ne sont pas admis à l’exportation, ils ont dû jeter ce qu’il restait dans le véhicule… Nous voilà prévenus ! Le jeune couple nous dit que le pays est mort, rien d’ouvert, il n’y a aucune vie, ils pensent, eux aussi finalement, rentrer au pays. Certains villages ferment les routes d’accès.
Nous avons emporté des plats de campeurs Lyophilisés, ce qui nous évite d’aller faire des achats.
Le samedi sera consacré à rouler en ligne droite, jusqu’à Veracruz en 6 heures, sans devoir faire une autre halte que pour nous nourrir d’un plat retrouvé dans le fond de nos armoires encore pleines de réserves du mois de mars…A la sortie du camping, nous nous sommes fait arrêtés par un policier qui, poliment, donne la main à Caroline en lui expliquant que nous sommes en infraction car notre véhicule est trop lourd pour rouler en ville.
Caroline lui explique que nous venons de sortir du camping et que c’est la seule façon de sortir de la ville. Vu la détermination de Caroline dans l’explication de son bon droit, il nous laisse partir. Espérons que cela ne se passe pas tout au long du trajet.
Nous avons réservé un hôtel vers 15 heures. Distribution de gel à l’entrée, désinfection des chaussures dans un bac de chlore, prise de température. Un garde surveillera le camion parqué dans la rue principale. Tout le personnel est masqué, la table est désinfectée à notre arrivée, les couverts emballés. La carte réduite nous permet de nous sustenter en attendant notre rendez-vous du lendemain avec le transitaire. Notre chambre donne sur le port, nous avons une vue sur la jetée interdite au publique, sans doute à cause de la présence d’un navire de la marine.
Notre rendez-vous du lundi matin commence par la banque où nous devons supprimer l’importation temporaire du véhicule de 10 ans (TIP).

Numéro de chassis tout est controlé.

On décolle notre permis.

Sous bonne garde avec une chaleuuuuuuur et humiditééééé !!!
Nous prenons pleine conscience, à ce moment-là, que notre voyage sur le continent américain est suspendu, voir même arrêté. Reviendra-t-on un jour ici pour la suite de cette merveilleuse aventure, commencée en juin 2018 ?
L’efficacité de notre transitaire nous permet de déposer le camion en tout début d’après midi au port sous douane. Il nous reste à attendre le rendez-vous pour la fouille.
Sur le chemin di retour à l’hôtel, un appel nous confirme que cela se passera à 11 heures le lendemain, mardi.

Mina, la bien sympathique propriétaire du camping, nous dit ne plus sortir qu’exceptionnellement. Sa plus jeune fille qui dispose d’un cabinet dentaire dans la maison ne reçoit pratiquement plus de patient depuis 4 mois. La vie à Teotihuacan semble s’être arrêtée. La vie ne ressemble plus à ce qu’elle était en mars dernier.
Nous sommes bien gardé par les chiens de Mina. Ils ont l'air sympa, mais ils peuvent se transformer en véritables tuers.

Après un peu de repos et la mise en ordre du camion, nous rencontrons un jeune couple de belge qui revient juste de Veracruz où ils ont passé la semaine pour renvoyer un véhicule d’amis. Il leur a fallu 5 jours. Pas mal de soucis vu qu’ils ne sont pas les propriétaires…Un document notarial a même dû être envoyé par DHL depuis la Belgique.
Ils nous annoncent que le climat à Veracruz est pénible : il y fait beaucoup plus chaud et très humide. Nous sommes prévenus aussi que la douane exige de vider l‘ensemble du camion en plein soleil, sur du macadam brûlant et que cela peu durer…La nourriture et les liquides ne sont pas admis à l’exportation, ils ont dû jeter ce qu’il restait dans le véhicule… Nous voilà prévenus ! Le jeune couple nous dit que le pays est mort, rien d’ouvert, il n’y a aucune vie, ils pensent, eux aussi finalement, rentrer au pays. Certains villages ferment les routes d’accès.
Nous avons emporté des plats de campeurs Lyophilisés, ce qui nous évite d’aller faire des achats.
Le samedi sera consacré à rouler en ligne droite, jusqu’à Veracruz en 6 heures, sans devoir faire une autre halte que pour nous nourrir d’un plat retrouvé dans le fond de nos armoires encore pleines de réserves du mois de mars…A la sortie du camping, nous nous sommes fait arrêtés par un policier qui, poliment, donne la main à Caroline en lui expliquant que nous sommes en infraction car notre véhicule est trop lourd pour rouler en ville.
Caroline lui explique que nous venons de sortir du camping et que c’est la seule façon de sortir de la ville. Vu la détermination de Caroline dans l’explication de son bon droit, il nous laisse partir. Espérons que cela ne se passe pas tout au long du trajet.
Nous avons réservé un hôtel vers 15 heures. Distribution de gel à l’entrée, désinfection des chaussures dans un bac de chlore, prise de température. Un garde surveillera le camion parqué dans la rue principale. Tout le personnel est masqué, la table est désinfectée à notre arrivée, les couverts emballés. La carte réduite nous permet de nous sustenter en attendant notre rendez-vous du lendemain avec le transitaire. Notre chambre donne sur le port, nous avons une vue sur la jetée interdite au publique, sans doute à cause de la présence d’un navire de la marine.
Notre rendez-vous du lundi matin commence par la banque où nous devons supprimer l’importation temporaire du véhicule de 10 ans (TIP).

Numéro de chassis tout est controlé.

On décolle notre permis.

Sous bonne garde avec une chaleuuuuuuur et humiditééééé !!!
Nous prenons pleine conscience, à ce moment-là, que notre voyage sur le continent américain est suspendu, voir même arrêté. Reviendra-t-on un jour ici pour la suite de cette merveilleuse aventure, commencée en juin 2018 ?
L’efficacité de notre transitaire nous permet de déposer le camion en tout début d’après midi au port sous douane. Il nous reste à attendre le rendez-vous pour la fouille.
Sur le chemin di retour à l’hôtel, un appel nous confirme que cela se passera à 11 heures le lendemain, mardi.
CLICLAC- Localisation : Bruxelles
Messages : 626
Age : 70
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Salut,
Quel bazar !
Merci pour le détail de tout ça, ça donne une idée surement en dessous de la réalité de ce que vous avez enduré avant et pendant le transfert, pas simple !
Le tout dans une grosse chaleur humide !
Petite question stp: chez Mina ton camion était branché ou non ? avec la chaleur les batteries étaient ok visiblement (ou solaire entretien ?)
On attend la suite !
Quel bazar !
Merci pour le détail de tout ça, ça donne une idée surement en dessous de la réalité de ce que vous avez enduré avant et pendant le transfert, pas simple !
Le tout dans une grosse chaleur humide !
Petite question stp: chez Mina ton camion était branché ou non ? avec la chaleur les batteries étaient ok visiblement (ou solaire entretien ?)
On attend la suite !
Npcvaudagne- Localisation : Haute-Savoie
Messages : 1532
Date d'inscription : 17/07/2014
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Npcvaudagne, bonjour,
Nous l'avons toujours laissé au soleil pour que le solaire fasse son travail, donc les batteries toujours au max.
Beaucoup d'autres véhicules chez Mina sont sous des bâches, sans doute qu'ils ne sont plus très étanches. Mais je n'ose imaginer la condensation qui va s'accumuler à l'intérieur sans aération. D'autres préfèrent débrancher et laisser à l'ombre. Je ne comprend pas toujours...
Je vous laisserai quelques photos de gardiennage, et puis la suite, car ce n'est pas terminé...
Nous l'avons toujours laissé au soleil pour que le solaire fasse son travail, donc les batteries toujours au max.
Beaucoup d'autres véhicules chez Mina sont sous des bâches, sans doute qu'ils ne sont plus très étanches. Mais je n'ose imaginer la condensation qui va s'accumuler à l'intérieur sans aération. D'autres préfèrent débrancher et laisser à l'ombre. Je ne comprend pas toujours...
Je vous laisserai quelques photos de gardiennage, et puis la suite, car ce n'est pas terminé...
CLICLAC- Localisation : Bruxelles
Messages : 626
Age : 70
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
OK merci pour les infos, je pense comme toi pour les bâches
Merci pour tes infos et bonne écriture



Merci pour tes infos et bonne écriture


Npcvaudagne- Localisation : Haute-Savoie
Messages : 1532
Date d'inscription : 17/07/2014
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Après avoir passé le scan pour voir si le camion ne cachait pas des clandestins, nous le stationnons sous douane. Là Il n’y a que deux autres vans.


Le lendemain, un camion allemand attend aussi la fouille...
Le mardi nous nous pointons bien à l’heure pour le fouille toujours sous une chaleur accablante.
Grâce à notre transitaire, nous ne devons finalement pas vider tout l’intérieur des armoires mais l’entièreté du contenu du garage et des coffres. Chaque boîte doit être ouvertes pour que tout soit accessible et photographié.
La douanière est sympathique, elle ferme les yeux sur le contenu de nos réserves prétextant qu’elle comprend que nous ayons des victuailles vu que c’est une « casa rodante ». Elle n’en fera pas mention dans son rapport.
Par contre, tout est reniflé par le chien pendant 15 bonnes minutes, chaque caisse minutieusement ouverte. Il nous faudra plus d’une heure pour ranger le camion, vider la cabine des derniers accessoires et tout mettre en sécurité dans la cellule.




Au retour, nous n'avons plus un poil de sec. Pantalon et chaussures obligatoire dans le port. Vite une bonne douche.
Le lendemain après-midi (mercredi), nous recevrons le fameux sésame pour l’exportation.
L’attente de notre vol retour, prévu le dimanche soir, sera longue.
Pour éviter un maximum de contact, nous passons le plus clair de notre temps dans la chambre. Le ménage de notre chambre ne se fera fait qu’à notre départ, le reste de l’hôtel étant minutieusement désinfecté plusieurs fois par jour.
Profitant de la fraicheur matinale, nous découvrirons les environs plutôt déserts de l’hôtel : nous sommes les seuls touristes en apparence, les plages sont fermées, quelques commerces de première nécessité demeurent ouverts ainsi que de courageux vendeurs de souvenirs, jus de fruits et lunettes solaires attendent indéfiniment une hypothétique clientèle…Les bancs publiques sont entravés de ruban pour empêcher de s’y installer, les parcs de la vieille ville sont tristement grillagés. Seul quelques restaurants proposent des repas livrés ou une terrasse ouverte occupée par quelques locaux esseulés.



Nous avons travaillé avec IVSS Uk et le bateau est de la société K Line. Un service impeccable. Le vendredi, nous recevons quelques photos du camion chargé sur le bateau et arrimé ainsi que les détails de la cabine qui montrent la suspension bien dégonflée, la position des différentes commandes ainsi que l’état intérieur et extérieur.






Nous voilà rassurés, le bateau prendra la mer le dimanche matin pour un périple de 32 jours.
Ici, l’atmosphère est lourde : nous sentons combien cette pandémie est une période cruellement difficile pour les habitants qui, pour la plupart, ne pourront se nourrir que s’ils auront vendu quelque chose la veille…
Il n’y a aucune aide économique de l’état ; l’économie est pratiquement à l’arrêt. Combien de temps vont ils pouvoir tenir ?
Des bruits circulent disant que dans les hôpitaux, ils « achèvent » les malades du Covid… Les gens malades n’osent plus demander de l’aide aux hôpitaux.
Dans tous les pays d’Amérique latine, de gros bouleversements vont avoir lieu et nous avons difficile à imaginer que cela ne se fera pas sans dégâts, sans augmentation de la violence et de la criminalité.
Ces peuples sont courageux. Ils n’en sont pas à leur premier choc pandémique et économique. Nous espérons qu’ils se relèveront tant bien que mal. Nous espérons aussi qu’il sera à nouveau possible de parcourir ces pays d’Amérique latine en toute quiétude d’ici quelques petites années… Mais, dans combien de temps ???
A notre retour par avion, nous avons dû remplir plusieurs formulaires santé. Ces derniers ne nous ont finalement jamais été demandé. Aucun testing n’a eu lieu à notre arrivée le 21 juillet 2020, même si cela était annoncé.
Depuis, les choses ont changé et sont devenues beaucoup plus restrictives.
Je pense que nous avons fait le bon choix de rentrer et de rapatrier provisoirement le véhicule.
Demain, dans un avenir relativement proche, nous projetons de sillonner les routes d’Europe, en attendant de pouvoir repartir librement sur d’autres continents.
Lu sur le site des Affaires Etrangères, le 10/07, lendemain de notre départ, hallucinant :
Pour conclure, rien n'était gagné d'avance, mais il faut parfois un peu forcer le destin.
Dans quelques semaines, nous serons sur les routes d'Europe, fuyant les zones d'épidémie pour d'autres découvertes.
Le site de gardiennage de Mina :


A l'ombre

Quand on a un véhicule qui prend l'eau...


Imaginez l'humidité en dessous !


Le lendemain, un camion allemand attend aussi la fouille...
Le mardi nous nous pointons bien à l’heure pour le fouille toujours sous une chaleur accablante.
Grâce à notre transitaire, nous ne devons finalement pas vider tout l’intérieur des armoires mais l’entièreté du contenu du garage et des coffres. Chaque boîte doit être ouvertes pour que tout soit accessible et photographié.
La douanière est sympathique, elle ferme les yeux sur le contenu de nos réserves prétextant qu’elle comprend que nous ayons des victuailles vu que c’est une « casa rodante ». Elle n’en fera pas mention dans son rapport.
Par contre, tout est reniflé par le chien pendant 15 bonnes minutes, chaque caisse minutieusement ouverte. Il nous faudra plus d’une heure pour ranger le camion, vider la cabine des derniers accessoires et tout mettre en sécurité dans la cellule.




Au retour, nous n'avons plus un poil de sec. Pantalon et chaussures obligatoire dans le port. Vite une bonne douche.
Le lendemain après-midi (mercredi), nous recevrons le fameux sésame pour l’exportation.
L’attente de notre vol retour, prévu le dimanche soir, sera longue.
Pour éviter un maximum de contact, nous passons le plus clair de notre temps dans la chambre. Le ménage de notre chambre ne se fera fait qu’à notre départ, le reste de l’hôtel étant minutieusement désinfecté plusieurs fois par jour.
Profitant de la fraicheur matinale, nous découvrirons les environs plutôt déserts de l’hôtel : nous sommes les seuls touristes en apparence, les plages sont fermées, quelques commerces de première nécessité demeurent ouverts ainsi que de courageux vendeurs de souvenirs, jus de fruits et lunettes solaires attendent indéfiniment une hypothétique clientèle…Les bancs publiques sont entravés de ruban pour empêcher de s’y installer, les parcs de la vieille ville sont tristement grillagés. Seul quelques restaurants proposent des repas livrés ou une terrasse ouverte occupée par quelques locaux esseulés.



Nous avons travaillé avec IVSS Uk et le bateau est de la société K Line. Un service impeccable. Le vendredi, nous recevons quelques photos du camion chargé sur le bateau et arrimé ainsi que les détails de la cabine qui montrent la suspension bien dégonflée, la position des différentes commandes ainsi que l’état intérieur et extérieur.






Nous voilà rassurés, le bateau prendra la mer le dimanche matin pour un périple de 32 jours.
Ici, l’atmosphère est lourde : nous sentons combien cette pandémie est une période cruellement difficile pour les habitants qui, pour la plupart, ne pourront se nourrir que s’ils auront vendu quelque chose la veille…
Il n’y a aucune aide économique de l’état ; l’économie est pratiquement à l’arrêt. Combien de temps vont ils pouvoir tenir ?
Des bruits circulent disant que dans les hôpitaux, ils « achèvent » les malades du Covid… Les gens malades n’osent plus demander de l’aide aux hôpitaux.
Dans tous les pays d’Amérique latine, de gros bouleversements vont avoir lieu et nous avons difficile à imaginer que cela ne se fera pas sans dégâts, sans augmentation de la violence et de la criminalité.
Ces peuples sont courageux. Ils n’en sont pas à leur premier choc pandémique et économique. Nous espérons qu’ils se relèveront tant bien que mal. Nous espérons aussi qu’il sera à nouveau possible de parcourir ces pays d’Amérique latine en toute quiétude d’ici quelques petites années… Mais, dans combien de temps ???
A notre retour par avion, nous avons dû remplir plusieurs formulaires santé. Ces derniers ne nous ont finalement jamais été demandé. Aucun testing n’a eu lieu à notre arrivée le 21 juillet 2020, même si cela était annoncé.
Depuis, les choses ont changé et sont devenues beaucoup plus restrictives.
Je pense que nous avons fait le bon choix de rentrer et de rapatrier provisoirement le véhicule.
Demain, dans un avenir relativement proche, nous projetons de sillonner les routes d’Europe, en attendant de pouvoir repartir librement sur d’autres continents.
Lu sur le site des Affaires Etrangères, le 10/07, lendemain de notre départ, hallucinant :

Pour conclure, rien n'était gagné d'avance, mais il faut parfois un peu forcer le destin.
Dans quelques semaines, nous serons sur les routes d'Europe, fuyant les zones d'épidémie pour d'autres découvertes.
Le site de gardiennage de Mina :


A l'ombre

Quand on a un véhicule qui prend l'eau...


Imaginez l'humidité en dessous !
CLICLAC- Localisation : Bruxelles
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Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Bonjour à vous deux,
Bien joué, vous avez pris les bonnes décisions aux bons moments. C'est vrai qu'il n'était pas facile de rapatrier le camion depuis si loin. Si j'ai bien compris il devrait être chez vous aux environs de fin Août.
Merci pour toutes ces infos qui pourront être utilisées par autres voyageurs.
Amicalement à vous deux.
Jean-Marie
Bien joué, vous avez pris les bonnes décisions aux bons moments. C'est vrai qu'il n'était pas facile de rapatrier le camion depuis si loin. Si j'ai bien compris il devrait être chez vous aux environs de fin Août.
Merci pour toutes ces infos qui pourront être utilisées par autres voyageurs.
Amicalement à vous deux.
Jean-Marie
Jean-Marie- Admin
- Localisation : 33950 Claouey France
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Age : 75
Date d'inscription : 05/07/2011
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Oui, la chance nous a fait un clin d'oeil et nous avons profité d'une ouverture momentanée.
Les restrictions seront beaucoup plus drastiques à partir de maintenant et jusqu'à la fin des vacances ou l'automne.
A bientôt.
Les restrictions seront beaucoup plus drastiques à partir de maintenant et jusqu'à la fin des vacances ou l'automne.
A bientôt.
CLICLAC- Localisation : Bruxelles
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Age : 70
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Salut,
Super, vous avez bien choisi le créneau, mais ça n'a pas du être facile pour autant bravo !
Grand merci pour ce retour d'expérience complet
Espérons que vous pourrez reprendre un peu d'itinérance en Europe une fois le camion récupéré d'ici quelques temps, il est bien soigné et comme neuf dehors dedans, même pas de ppoussière, je suis admiratif (le mien est incontestablement un peu plus ... "bordélique" s'il fallait tout le vider
)
Bonne suite
Super, vous avez bien choisi le créneau, mais ça n'a pas du être facile pour autant bravo !
Grand merci pour ce retour d'expérience complet
Espérons que vous pourrez reprendre un peu d'itinérance en Europe une fois le camion récupéré d'ici quelques temps, il est bien soigné et comme neuf dehors dedans, même pas de ppoussière, je suis admiratif (le mien est incontestablement un peu plus ... "bordélique" s'il fallait tout le vider


Bonne suite
Npcvaudagne- Localisation : Haute-Savoie
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Date d'inscription : 17/07/2014
Re: Et si on allait rechercher le camion au Mexique ?
Merci Nico
Oui nous avons hâte de reprendre la route en Europe après ce brusque arrêt qui pour nous avait débité début janvier, cela fait long sans camion et sans maison ! On se sent un peu SDF.
Oui nous avons hâte de reprendre la route en Europe après ce brusque arrêt qui pour nous avait débité début janvier, cela fait long sans camion et sans maison ! On se sent un peu SDF.
CLICLAC- Localisation : Bruxelles
Messages : 626
Age : 70
Date d'inscription : 25/06/2015

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